À l'Arusha Time, le journal du stage, on a un peu carte blanche. Il nous a demandé d'écrire des articles sur des ONG. On n'a pas la pression on va dire. On a commencé par une association de défense des droits de l'homme, c'était intéressant, reste à rédiger l'article. Et ce week-end, on voulait un peu voir du vert, sortir d'Arusha. On a choisi l'orphelinat Peace Matunda un peu par hasard, suite à la rencontre avec une volontaire. Dimanche matin donc, traversée de la ville à pied pour rejoindre Sanawari au nord, dala-dala cahin-caha pendant une vingtaine de minutes, on nous dépose à Tengeru, à une douzaine de kilomètres d'Arusha. Reste à trouver l'ONG, et là, un panneau nous indique que c'est à 6 km… et pas un dala-dala en vue… Heureusement le paysage est joli, chemin de terre au milieu de champs de bananiers, chèvres, vaches et poules tout du long (on est encore loin des lions et éléphants), des enfants qui nous demande "howariou" avec de grands sourires, et qui se fâchent si on ne répond pas tout de suite, et la motivation qui est là, et pourtant ça grimpe ! Au retour, la descente c'est tout de suite plus facile (on mettra même 20 minutes de moins ! Faut dire que je suis avec une spécialiste du trek !)
Les paysages correspondent beaucoup plus à l'image que je me faisais de la Tanzanie. Cela change beaucoup d'Arusha l'européenne. Beaucoup d'enfants (on se demande où ils sont à Arusha). Très vert. Les montagnes en arrière-plan. Un billard à mi-chemin dans une cahute. Une station essence au milieu de nulle part, comme dans les films.

Une messe célébrée en plein air. La brume qui enveloppe le Mont Meru. Et pleins de bananes !
4 commentaires:
merci à toi pour ces nouvelles , cela fait envie ....
la marche , est ce un entraînement pour le kili ?
quand vous vous connectez , c'est du journal? ou êtes vous limitées et avoir recours aux cyber-cafés ?
mes pensées à toutes deux
2ème essai:Merci pour les nouvelles. As-tu rencontré mes congénères ? mon origine n'est pas très loin
Bonjour les miss !!
Petit coucou de Paris, je reviens du musée du Quai Branly, c'était beau, mais en fait ça m'a donné envie de pleurer, et m***e, quoi, de redécoller d'ici. J'ai pensé fort fort à vous devant les objets venant de Tanzanie, tellement fort que vous avez du m'entendre. Si, si. Un vague bourdonnement dans les oreilles, au moins, j'en suis sûre !
Voilà, bisous, vous avez l'air de bien profiter, j'attends la photo de vous deux en haut du Kilimandjaro, ou au moins une carte postale si vous en trouvez (vous allez bien en trouver une pour moi, hein !!).
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