lundi 28 juillet 2008

Chevauchee africaine

Petit week end en terres Massai pour un article, il fallait bien tester les activites...


Sur le toit de l'etable

Clo nous a quand meme fait une belle frayeur, partant au galop sur son pas super fidele destrier Saving blue, et finissant dans les hautes herbes, un brin contusionnee. Mais la chevauchee etait belle.

dimanche 27 juillet 2008

Grand Canyon en terres Massai




Visite de grottes ou les femmes massai viennent chercher leur poudre rouge

Je ne faisais pas vraiment la maline au milieu des chauves-souris

Encore tout plein d'animaux

Parc national d'Arusha, c'etait vendredi dernier... petit trip organise par notre maitre de stage...









Une bien belle journee

lundi 21 juillet 2008

Girafes, zebras et baboun, mes nouveaux amis (enfin de loin)





Le roi lion, en vrai

Dimanche matin, levées aux aurores, sandwichs au fromage massaï préparés la veille, il n'y a plus qu'à sauter dans les chaussures. Rendez-vous à la mairie d'Arusha avec un "responsable des ressources" (on n'a pas trop compris ce qu'il faisait, seulement qu'il nous proposait un day-trip au Lac Manyara, et ça nous a suffit!). Notre premier parc national tanzanien ! À 130km d'Arusha, pleins de promesses d'après le guide du routard. On ne sera pas déçues. Sans même être entrées dans le parc, on croisera déjà des autruches, un troupeau de zèbres traversant la route devant le 4x4, et un groupe de girafes. Magnifiques, majestueuses.



Les choses sérieuses n'ont même pas commencé et l'on est déjà émerveillées. Sans compter les nombreux Massaïs tout au long de la route, gardant les troupeaux, à mobylette, entassés à l'arrière d'un 4x4… Ils sont partout ces guerriers aux lobes troués.




La suite sera du même tonneau, dès les premiers kilomètres les éléphants, cachés entre les feuilles, la grande famille de babouins au milieu de la piste, les baobabs, les arbres à saucisses (si si), les palmiers, les hippopotames, on dirait vraiment de gros pépères, une myriade d'oiseaux (j'ai pas retenu tous les noms…en tous cas je les ai jamais vu en Bretagne, des vraiment bizarres, les marabou stork, sorte de cigognes chauves,et d'autres beaucoup plus beaux, ibis sacrés, oies de Gambie, oies d'Egypte…), un troupeau de gnous de l'autre côté du bassin, de nombreux impalas et antilopes, une lionne qui se prélasse au soleil, les zèbres à nouveau, les flamants roses, les phacochères (cf Pumba dans le roi lion), une famille girafe, des singes noirs, des singes verts (grivet), une bataille entre babouins pas contents… avec pour fond de décors le lac Manyara et sa savane ou la forêt tropicale…Et on est au milieu du Rift Valley.








Autant dire qu'on s'en ait mis plein les yeux dans ce "petit parc", en seulement une journée. Frustrant tout de même de rester dans le 4x4, dont on ne peut en sortir qu'à de trop rares occasions. Et il a fallu prendre sur nous pour ne pas donner notre guide à manger à la lionne…Il s'en ai vraiment fallu de peu.

On nous a ensuite invité dans un restaurant sous des acacias, où l'on a pu goûté de l'impala, ressemble un peu à la gazelle (on m'a dit après ce que c'était). C'est tres bon ! Mais là encore on mange avec les doigts !

Le roi lion en direct, on se serait cru au cœur d'un reportage d'Arte, mon coup de cœur aux gracieuses girafes, et au lac etincelant couvert de flamants roses, comme si le reflet du soleil sur l'eau était rose…

Derrière la forêt

Samedi rendez-vous avec Bobby, d'Hospitality Club, jeune guide, accompagné de son ami King, guide lui aussi. On leur avait juste envoyé un mail la veille, et à part leurs noms un peu bizarres, ils se sont révélés adorables. Premier contact aussi sincère avec des locaux, ça fait plaisir. Au programme de la journée : Sanawari côté forêt et les villages perchés dans la petite montagne. Véritable dédale de chemins entre les bananiers, les plants de café (caféiers) et les arbres à mangue.


Forêt pleine de vie derrière les grands arbres, qu'on ne soupçonne pas depuis Arusha, plein de petites échoppes de fruits, salons de coiffure pour le moins originaux,

En plein air parfois aussi, séance de tressage

Après les petits chemins de terres à l'ombre vient "l'ascension", ok une petite colline, mais moi je l'ai bien sentie… Et dire que certaines la font avec des sacs de jutes de je ne sais combien de kilos sur la tête… Tout en haut jolie vue sur Arusha et sur les collines alentours.

C'est reparti à travers les bomas massaï, ces petites huttes recouvertes de pailles, pas folkloriques, véritables lieux de vie des Massaï.

On nous propose pour 5000 Sh d'en visiter l'intérieur… on passe notre chemin, on doit se rendre dans des villages massaï pour un article pour le journal, on aura sûrement l'occasion d'en voir d'autres, et dans un esprit moins zoo vu que se sera pour faire la publicité de leur tout nouveau fromage.

Inévitables "howariou" des enfants (certains avec des machettes tout de même), étonnés semble t-il de nous voir, ils se passent le mot et nous suivent. Des good morning à 4h de l'après-midi.

Pause au milieu des vaches pour admirer le paysage…

Assemblée massaï en contrebas. On se ballade entre les champs, pas d'animaux sauvages (des poules sauvages ça compte?), quelques rapaces. Le Mont Meru est caché par les nuages. Mais c'est beau et calme, et ça nous change de la ville.

Vient ensuite le temps de la descente, je n'ai pas loupé mon passage sur les fesses, et j'ai pourtant des chaussures de compet'. Malgré ces furtifs moments de solitude, où la terre est bien basse, pas de doute, je préfère la descente.

Pause "culinaire"

J'ai testé le poisson dans un petit boui-boui africain un midi. Une expérience à part entière. Le restaurant en lui-même, les serveuses qui ne nous parle qu'en swahili, pas beaucoup de touristes dans ce coin du marché. On fait appel à une traductrice de fortune. Une fois la bête en question arrivée dans mon assiette, ça ne ressemble pas vraiment à un poisson. Elle est ou la tetête, elle est où la queuqueue… Après il faut le manger avec les doigts… je galère... manque d'habitude. Et j'ai l'impression que tout le monde me regarde galérer et rit en douce (à commencer par celle assise à côté de moi). Et le goût bah… heureusement qu'il y a une sauce ! Accompagné du classique riz, ou d'ugali pour Clotilde. Ugali pour moi ça n'a pas de goût, c'est fait à partir de maïs, ça se mange aussi avec les doigts (pour le plus grand plaisir de Clo) et il faut le tremper dans des sauces. Ça a l'avantage de bien bourrer le ventre. Et on ne se ressert pas deux fois.

Le soir, c'est un peu problématique pour dîner, car à partir de 18h ça devient craignos la ville pour les touristes… Agressions à partir de 17h même -paraît-il-, on évite de tenter le diable. Et on ne peut se déplacer qu'en taxi -de l'hôtel au resto - du resto à l'hôtel, on a vu plus palpitant-. On a tenté un soir de traverser la ville à pied (attention, il était 19h), la population change, on nous regarde avec insistance, alors qu'on reste dans les rues éclairées et très passantes, on ne faisait pas les malignes…Le retour s'est fait en taxi. À moins de rencontrer des locaux, ça va être dur de découvrir la vie nocturne.

Donc pour nos petits estomacs affamés par une journée bien remplie, ou on a fait une réserve de pain et saucisson au supermarché (on a laissé tombé leur fromage tourné, peut-être la faute aux coupures d'électricité), victuailles que l'on mange sur la terrasse, face au soleil -cf les photos-, ou de temps à temps on teste les pâtes ou les salades du resto de l'hôtel. Et les jours de disette il reste le pain Nutella…

Niveau fruits c'est le paradis des mangues et des bananes (même si selon Clotilde rien ne vaut les mangues du Népal). J'ai aussi goûté le manioc frit sur des barbecues de fortune le long des routes, le maïs grillé par des mamas en boubou. Pour le petit-dej, il y a le Nutella bien sûr, mais plus local les parotha, sorte de crêpes épaisses sans sucre. Je suis plus souvent fidèle au Nutella…

jeudi 17 juillet 2008

Perles

Soiree sur les toits

Mont Meru depuis les toits de l'hotel

Clo et nos victuailles


On a attendu le coucher du soleil