lundi 21 juillet 2008

Derrière la forêt

Samedi rendez-vous avec Bobby, d'Hospitality Club, jeune guide, accompagné de son ami King, guide lui aussi. On leur avait juste envoyé un mail la veille, et à part leurs noms un peu bizarres, ils se sont révélés adorables. Premier contact aussi sincère avec des locaux, ça fait plaisir. Au programme de la journée : Sanawari côté forêt et les villages perchés dans la petite montagne. Véritable dédale de chemins entre les bananiers, les plants de café (caféiers) et les arbres à mangue.


Forêt pleine de vie derrière les grands arbres, qu'on ne soupçonne pas depuis Arusha, plein de petites échoppes de fruits, salons de coiffure pour le moins originaux,

En plein air parfois aussi, séance de tressage

Après les petits chemins de terres à l'ombre vient "l'ascension", ok une petite colline, mais moi je l'ai bien sentie… Et dire que certaines la font avec des sacs de jutes de je ne sais combien de kilos sur la tête… Tout en haut jolie vue sur Arusha et sur les collines alentours.

C'est reparti à travers les bomas massaï, ces petites huttes recouvertes de pailles, pas folkloriques, véritables lieux de vie des Massaï.

On nous propose pour 5000 Sh d'en visiter l'intérieur… on passe notre chemin, on doit se rendre dans des villages massaï pour un article pour le journal, on aura sûrement l'occasion d'en voir d'autres, et dans un esprit moins zoo vu que se sera pour faire la publicité de leur tout nouveau fromage.

Inévitables "howariou" des enfants (certains avec des machettes tout de même), étonnés semble t-il de nous voir, ils se passent le mot et nous suivent. Des good morning à 4h de l'après-midi.

Pause au milieu des vaches pour admirer le paysage…

Assemblée massaï en contrebas. On se ballade entre les champs, pas d'animaux sauvages (des poules sauvages ça compte?), quelques rapaces. Le Mont Meru est caché par les nuages. Mais c'est beau et calme, et ça nous change de la ville.

Vient ensuite le temps de la descente, je n'ai pas loupé mon passage sur les fesses, et j'ai pourtant des chaussures de compet'. Malgré ces furtifs moments de solitude, où la terre est bien basse, pas de doute, je préfère la descente.

1 commentaire:

nuccinyc a dit…

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